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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 00:16

Contrairement à Percé, ce tout petit village traversé par la route 132 n’invite pas à la pause puisqu’il n’y a rien, si ce n’est un très, très petit dépanneur et un centre communautaire qui fait auberge, ouvert à l’année !

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Comme la météo n’était pas de la partie, j’ai en fait passé deux jours dans ce village à majorité anglophone.

Et oui, depuis que je suis arrivé en Gaspésie, c'est-à-dire de retour au Québec, j’ai découvert avec surprise que plusieurs villages anglophones parsèment le littoral de la baie des chaleurs.

Dans le cas de Douglastown, il s’agit essentiellement de descendants d’Irlandais – l’église Saint Patrick est aux couleurs de l’Irlande- qui se sont installés ici au moment de la guerre d’indépendance aux Etats-Unis. Il s’agissait, paradoxalement, de loyalistes attachés à la couronne britannique.

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Il est d’ailleurs frappant de voir qu’aujourd’hui, dans le village, se sont - en règle générale – les francophones qui s’expriment en anglais avec les anglophones, et que nombres d’anglophones ne parlent pas français. J’ai ainsi, au Québec, conversé en anglais au dépanneur, et avec un automobiliste qui m’a pris en pouce.

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L’autre intérêt de ce petit village : le barachois. Polémique autour de l’origine étymologique du mot mais toujours est-il qu’il s’agit d’un très mince cordon dunaire qui ferme, en partie, une lagune dans laquelle se jette un fleuve.

L’envasement progressif de cette lagune, le mélange des eaux douces et marines, en fait une zone humide particulièrement riche qui accueille souvent de nombreux oiseaux migrateurs.

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Des bernaches cravant

Initialement, je voulais aller flâner aux Barachois, un village réputé pour son barachois, à proximité de Percé et remonter jusqu’à la Pointe Saint Pierre pour vous offrir un meilleur aperçu mais comme qui dirait, le pouce ça n’est pas toujours le pied ! Donc il faudra se satisfaire de celui de Douglastown même si la voie ferrée posée sur le cordon dunaire a obligatoirement modifié les dynamiques naturelles.

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Mais j’avoue qu’elle me fut très pratique pour rentrer à pied de Gaspé, en me faisant économiser quelques kilomètres de marche. Et oui, stationner à Douglastown, c’est être à 23 km de l’épicerie !   

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 00:01

Percé, en Gaspésie, c’est la destination touristique par excellence. Un incontournable dans un tour de la Gaspésie.

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Le Mont Saint Anne en arrière-plan

Et effectivement, le site est attrayant. Niché au pied du Mont Sainte Anne, face à l’île de Bonaventure et protégé par le rocher Percé, que d’images de cartes postales.

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Le problème est là, un peu, beaucoup trop peut-être. A l’image des stations balnéaires du littoral qu’on connaît en France, il n’y a que la peinture des maisons de vive dans ce village à cette époque de l’année et on imagine la cohue touristique en haute saison.

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Voilà ce qu'il reste du passé maritime, un musée.

Malgré un passé maritime (pêche à la morue) important, il n’apparaît pas y avoir d’autres activités que le tourisme. Très loin des sensations éprouvées à Lunenburg.

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Le célèbre rocher

Comme rien n’est ouvert (à tarif abordable) à cette époque de l’année, je n’ai passé qu’un après-midi dans le village. Il s’agit donc d’un rapide aperçu. Dommage car les environs offrent de nombreuses possibilités de randonnées ou d’observations des oiseaux marins.

L’île Bonaventure, classé en parc depuis 1971, abrite une colonie de 120 000 fous de bassan.

Enfin, depuis le Mont Sainte-Anne, j’ai pu avoir un superbe panorama sur la baie de Gaspé et la côte.

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 00:01

Quand on additionne les kilomètres comme je le fais depuis le début de ce périple, l’insolite se fait plus fréquent mais suscite à chaque fois la surprise, l’amusement ou laisse dubitatif.

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Les toilettes publiques les plus aérées de la Nouvelle-Ecosse !

L’insolite se rencontre souvent autour des maisons particulières qui bénéficient des moindres contraintes  administratives pour laisser parler l’imagination de leurs occupants, avec plus ou moins de bon goût. Ces maisons sont généralement situées au milieu de « nulle part ». On sent aussi que l’hiver est long et qu’il faut trouver des occupations.

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Je n’ai pas à réussir à définir cette mini-maison. C’est comme une vraie maison sauf que le faitage du toit doit se trouver à 2 mètres ! Tout est construit à l’échelle d’un enfant !

Mais l’insolite n’est pas non plus absent de l’espace public. De nombreuses municipalités participent à la promotion de l’art dans l’espace public urbain.

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L’insolite résulte aussi des situations.

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Vous voyez ces photos, ce pont et les deux rives. Observer bien, il y a quelque chose de très spécial entre les deux berges.

J’ai traversé ce pont, à pied, en partant de Campbellton (Nouveau-Brunswick) pour me rendre à Pointe-à-la-Croix (Québec). Je suis parti à 8 h  et je suis arrivé à 7 h 15 (rien d’ouvert). Changement de fuseaux horaires. Résultat, une fois arrivé au Québec et au bout de la Gaspésie, je peux employer mon expression québécoise favorite « ça n’a pas de bon sens ». Le 11 mai, le soleil s’est levé vers 4 h 45 pour se coucher à 19 h 45 !!!

Au détour d’un chemin qui grimpe dur, l’auberge de jeunesse : le château de Bahia. Cela fait vraiment bizarre car il est complètement caché dans la forêt. Un château en bois, rêve d’un passionné des châteaux européens.

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Alors bien sur, derrière ces clichés plus ou moins insolites, il ya des personnes qui sortent des sentiers battus, des rencontres elles aussi insolites, improbables.

Celle-là ne m’en voudra de mettre sa photo sur le blog.

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Et puis, elle m’a tenu compagnie pendant 2 heures à Percé alors que là, je n’étais pas dans l’insolite mais juste dans la galère du pouceux (québécisme pour auto-stoppeur).

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 12:00

L’Acadie

 

Un nom mythique mais je dois avouer mon ignorance. Une vague idée, une référence au Nouveau-Brunswick et à sa péninsule acadienne, à la musique. Se plonger dans son histoire fut l’une des grandes surprises de ce début de périple.

Je ne vais pas vous faire l’histoire de l’Acadie mais je vais essayer de vous donner les clées pour comprendre l’Acadie et le peuple acadien.

En partance pour la France, il y a un gros pavé de 400 pages mais il est trop lourd pour que je le garde dans mon sac le temps de le lire alors je vais faire l’article à partir de ce que j’ai retenu des différents sites que j’ai visité.

 

La Nouvelle-Ecosse est le berceau de l’Acadie. Un territoire sans frontière qui a donné naissance à un peuple de 3 millions de personnes à travers le monde.

1604, Samuel de Champlain et le Sieur de Mons installent une colonie à Port-Royal, à l’entrée de la baie d’Annapolis, un bras de la Baie de Fundy. Il s’agit de la première colonie de la Nouvelle-France.

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"L'habitation", Port Royal

Quelques années plus tard (1635), alors que « l’habitation » a brulé, les colons (une cinquantaine de familles) s’installent un peu plus en retrait dans la baie d’Annapolis, c’est le Fort Charles à Annapolis Royal.

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Fort St Charles, Annapolis Royal

De cette implantation va naître une société nouvelle, une société rurale de paysans qui transforment les prés salés de la baie de Fundy en riches terres agricoles grâce à un système de digues et de vannes en bois : les aboiteaux. Les amérindiens les dénomment les défricheurs d’eau.

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Les aboiteaux et les vastes terres du fond de la baie

Pendant un siècle, au grès des conflits entre le royaume de France et le royaume d’Angleterre, le territoire de la Nouvelle-Ecosse va changer onze fois de statut.

Mais cela n’affecte pas le développement de la société acadienne qui croit doucement.

1713, Traité d’Utrecht : le sort de l’Amérique est scellé en Europe dans le cadre des conflits entre Français et Anglais. La Nouvelle-France est cédée à l’Angleterre (pas l’île Royale, actuel Cap-Breton).

Les acadiens sont néanmoins autorisés à rester en Nouvelle-Ecosse. Ils conservent leurs terres, la liberté de culte (catholique) et s’engagent à rester neutre en cas de conflit entre français et anglais.

Période de bonheur qui va voir la population quadruplée au cours des quarante années suivantes. Toutefois, ces riches terres et cette réussite suscitent une certaine jalousie.

Halifax est crée en 1749 et Charles Lawrence, gouverneur de la province, ne voit pas cet essor de façon positive et va mettre à exécution un plan minutieusement élaboré avec la complicité des colons britanniques de la Virginie.

1755, le Grand Dérangement : Prétextant du conflit de la guerre de Sept Ans, Charles Lawrence demande aux acadiens de prêter allégeance à la couronne britannique et de renoncer à leur liberté de culte. Devant leur refus, il organise la déportation des acadiens.

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Vue depuis le Fort Beauséjour

Après la chute du Fort Beauséjour, celle-ci commence à Grand Pré par l’enfermement des hommes dans l’église. Les acadiens sont déportés dans des conditions déplorables vers la France, les prisons d’Angleterre, les côtes de la Virginie. Sur une population d’environ 25000 personnes, 10000 sont déportées, 6000 vont en mourir. Certains fuient vers le nord du Nouveau-Brunswick, au Québec, d’autres tentent de se cacher en forêt et quelques villages isolés sont épargnés (sur l’île du Cap-Breton).

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Le site de Grand Pré

Avec la chute de la forteresse de Louisbourg, sur l’île Royale (Cap-Breton), c’est la fin de l’Acadie.

En 1764, à la fin de la guerre de Sept Ans, les acadiens sont autorisés à revenir en Nouvelle-Ecosse mais ils ont perdu la possession de leurs terres au profit des colons britanniques.

 

Le peuple acadien

 

Placé sous la protection du royaume de France, les acadiens emprisonnés en Angleterre et ceux de France sont regroupés en France.

Mais l’adaptation est rude. Ils ne sont plus français. Certains retournent en Nouvelle-Ecosse et sur la côte du Nouveau-Brunswick, passant d’agriculteurs à pêcheurs.

D’autres, dans le cadre d’implantations organisées par le royaume vont en Louisiane, pour donner naissance aux acadiens dénommés cajuns.

Eparpillés à travers le monde, de la France au Canada, de la Louisiane aux îles Malouines, il forme un peuple dont la prise de conscience est en partie due à deux personnes :

Henry Wadsworth Longfellow publie, en 1847, Evangeline : A Tale of Acady, qui raconte une séparation au moment du Grand Dérangement. Ce poème va faire connaître à la population anglophone une page de l’histoire acadienne et va réveiller une prise de conscience pour un nationalisme acadien.

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Statue d'Evangeline devant l'église (reconstruite) de Grand-Pré

Le père Camille Lefebvre  fonde le collège Saint Joseph, en 1864, à Memramcook (Nouveau-Brunswick). L’établissement offre un enseignement supérieur en français et permet la formation d’une élite acadienne.

En 1881, la première convention nationale regroupe plus de 5000 acadiens à Memramcook. L’Acadie se dote, en 1884, d’un hymne national, l’Ave, Maris stella, d’un drapeau, Notre-Dame de l’Assomption devient leur Sainte Patronne et le 15 août est jour de fête nationale.

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On retrouve encore quelques villages acadiens en Nouvelle-Ecosse mais ils sont majoritairement implantés sur la côte du Nouveau-Brunswick et dans le fond de la baie de Fundy. Très facilement reconnaissable avec des drapeaux qui flottent au vent un peu partout.

Il est intéressant de voir comme la notion de communauté joue pleinement dans ces villages. A Chéticamp (Cap-Breton), plusieurs établissements comme l’épicerie, un restaurant sont communautaires. Autre symbole même si le fait religieux est moins important que par le passé, l’église catholique.

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Voilà pour ce petit aperçu qui vous invite à vous plonger dans cette histoire, voir à venir visiter le berceau de l’Acadie. Il manque à ma visite des sites importants, la forteresse de Louisbourg et la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, mais entre la météo (pluie, froid), les sites fermés (tous) – j’ai bénéficié d’une visite privée au monument Lefebvre -, l’absence d’hébergements (du moins ceux abordables) et les kilomètres, il faut faire des compromis.

 

Le monument Lefebvre est érigé, à la demande d’anciens élèves, en 1896 pour rendre hommage au Père Camille Lefebvre pour sa contribution à la culture acadienne.

Lorsque le Père Lefebvre s’éteint en 1895, Pascal Poirier, un de ses anciens étudiants, écrit : « Quelle grande perte nationale …, Plus que quiconque, cet homme a été notre bienfaiteur … qui nous a délivrés de l’esclavage de l’ignorance. »

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Le bâtiment a une fonction commémorative et culturelle avec son théâtre à l’acoustique exceptionnelle (de grands noms sont venus se produire, Yehudi Menuhin…). Une cinquantaine de représentations ont été donné l’année dernière par des artistes acadiens et autres. Du folklore, au théâtre en passant par l’opéra.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:52

Petite péninsule à l’est du Canada (en comparaison du reste du pays), mais attention, ici, comme ailleurs les kilomètres défilent au compteur.

Cette province d’un peu plus de 900 000 habitants  (très accueillants) m’a vraiment séduite. Surement parce qu’aucuns endroits ne se trouvent à plus de 50 kilomètres de la mer (Océan Atlantique, Golfe du Saint-Laurent, Baie de Fundy).

Je n’ai pas réussi à faire tout ce que j’avais prévu mais j’ai pu avoir un aperçu des multiples facettes que présente la province.

Multiples paysages de côtes, de fond de baies, de zones humides qui en font un paradis pour ornithologues amateurs, qui le soir venu peuvent déguster fruits de mer et homards dans les petits ports qui parsèment la côte.

L’intérieur des terres laissent s’entremêler des forêts de résineux et feuillus, offrant de nombreuses perspectives pour le regard.

Les régions rurales, principalement sur l’ouest de la province présentent deux visages. Un, assez riche et diversifié (élevages, cultures, vergers …) dans la vallée d’Annapolis, l’autre, moins dynamique, marqué par la déprise agricole en remontant vers le Cap Breton.

Et la Nouvelle-Ecosse n’est pas en reste en terme de nature, j’ai pu observer nombres d’animaux et profiter de superbes paysages (en particulier le Cap-Breton).

Enfin, la Nouvelle-Ecosse, c’est aussi tout un volet historique, celle des débuts du Canada, des luttes entre Anglophones et Francophones, de l’Acadie.

Voilà, à travers ces quelques articles un aperçu de cette province qui mérite le détour.

Sinon, petit conseil, ne pas donner un rendez-vous en Nouvelle-Ecosse devant une église car ici c'est une terre de mission et des églises, il y en a partout (catholique, anglicane, luthérien, baptiste ...)

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C'est aussi ça la réalité du voyage !!!

 


 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 00:35

Il pleut, il fait nuit et je ne sais pas trop ou je vais me poser pour passer la nuit.

Ce village n’est pas dans mon guide mais je cherche un dépanneur pour acheter un truc à grignoter. Et plus je m'enfonce dans le village et plus j'ai le sentiment de rentrer dans une autre époque ! Presque une hallucination !

J’en suis quitte pour me rabattre sur mes céréales et au petit matin, je retourne dans ce village qui est en fait un village musée, les bâtiments sont à l’image du village entre les années 1860 et 1910. Il y a environ 80 bâtiments dont une vingtaine, ouverts au public.

Mais comme on n’est pas en saison, voilà pourquoi je circule librement !

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 00:01

Fraîche journée de pluie, il faut ramener la voiture à Halifax. Je rentre tranquillement par la route 7 qui longe la côte, alternance d’anses, de forêts, de lacs et de maisons éparpillées.

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Alors que j’arrive à l’embouchure de la Salmon River, je repère un canard que je n’ai pas encore photographié. Pas de place pour se garer, demi-tour, une route sur la droite, il y a pas mal d’oiseaux donc je file et me stationne devant une église isolée.

Pas de grosses gouttes, appareil-photo en bandoulière, je m’engage sur le sentier qui mène au cimetière.

Tiens, encore un canard que je n’ai pas photographié.

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je pense que c'est un Plongeon Catmarin

Je m’approche de l’eau mais il plonge. Le problème, avec ces canards plongeurs, c’est qu’ils peuvent rester longtemps sous l’eau et ressortir à 15-20 mètres de l’endroit où ils ont plongé.

Et revoilà mon canard !!!

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Le canard est très joueur au Canada !!!

Bon, je n’ai toujours pas photographié les palmipèdes dont j’ai repéré un groupe.

Pour le gars qui entretient le cimetière, « it’s a cold day ». Et comment, 5° C, de la pluie, un temps à ne pas mettre un touriste dehors !

Plus de chemin, le coin me plaît alors je continue sur la grève.

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Au Canada, on cherche tous sa cabane mais franchement, celle-là, je pense qu’elle va être en très bonne place à la fin du voyage.

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Il y a même le hamac pour piquer un petit roupillon au son des oiseaux.

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Cherchant un rocher pour poser l’appareil photo, voilà ma trouvaille.

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Une pince de homard, banal, ici. Oui mais quelle pince ! 25-26 cm.

Il y avait même le chaudron pour le faire cuire!

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Bon, au fait, les voilà mes canards : des eiders à duvet.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 12:06

Sur ma route pour quitter le Cap-Breton, Saint Peter’s est surtout célèbre pour son canal qui relie la baie St Peter’s, sur l’Atlantique, aux lacs du Bras d’Or.

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La construction entreprise en 1854 fut achevée en 1869 et a, depuis été élargi deux fois.

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Un pont tournant.

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Saint Peter’s, alias Saint Pierre fut un important poste de traite au XVIIe siècle quand un marchand de Tours, Nicolas DENYS, s’installa en 1650 et fit construire un poste fortifié, commerçant avec les Mi’kmaq.

Il est marrant de voir que le petit musée crée au moment du centenaire de la confédération canadienne et qui porte son nom a anglicisé son orthographe : nicolas DENY’S.

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Sinon, rien de particulier quand on se promène le long de cette plage de galets si ce n’est que les rochers ont le sourire !

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Ça doit être parce que la saison du homard recommence pour 70 jours.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 00:08

Je n’avais pas vraiment prévu d’arriver là mais toujours est-il que j’ai tourné sur la droite à l’entrée d’un village.

Très vite, la route n’est plus bitumée et à l’allure des maisons sur le bord du chemin, je pressens que je me suis engagé dans une communauté amérindienne.

Plus de maisons, j’ai hésité à faire demi-tour devant l’état de la route

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et là, à la sortie d’un virage, cette île avec son église et toutes ces petites cabanes.

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Je suis resté un moment perplexe avant d’avoir l’explication :

« L’île Chapel, que les Mi’kmaq nomment Potlotek, sert depuis des siècles à leurs rassemblements spirituels et aux débats du Grand Conseil. Les lieux de sépulture, les cercles de danse et autres traces d’activités témoignent de cette tradition. Une première église catholique fut érigée sur l’île au milieu du XVIIIe siècle. L’habitude de se maintenir à cette endroit s’est maintenue et des milliers de Mi’kmaq viennent chaque année y célébrer la fête de Sainte Anne, renouveler leur foi et renforcer leurs liens familiaux. Le Grand Conseil se réunit toujours deux fois l’an sur l’île Chapel, terre sacrée de la communauté. »

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:00

Petit détour en sortant de la Cabot Trail pour aller voir à quoi ressemble ce village de pêcheurs, de deux à trois cent âmes, isolé au nord du Cap-Breton.

La raison de ce détour est simple, Neil’s Harbour  c’est en face de Saint Jean de Monts, entre le Pont d’Yeu et la Tonnelle, pour ceux qui connaissent !

Le véritable intérêt, c’est que le bâtiment blanc a proximité du port, c’est la criée. On peut acheter son homard tout frais (10 € / kg) ou son crabe des neiges. Mais attention à l’accent !!! Alors que dans le village précédent, à l’extrême pointe, l’anglais me paraissait si simple.

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