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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 04:26



La tribu amérindienne des Hurons-Wendat est originaire de la région du lac Huron qui porte leur nom.

Il s’agissait d’un peuple sédentaire, qui ne vivait pas en tipi mais dans des maisons longues (de 10 à 70 m. de long) et assez haute (8-10 m).


 


L'intérieur d'une maison. Il y avait 2 familles par foyer pour que celui-ci soit toujours alimenté.


Les Hurons-Wendat étaient, avant tout, un peuple d’agriculteurs et de commerçants qui vendait les surplus aux autres tribus. Ils se déplaçaient quand les terres étaient moins fertiles. Souvent persécutés par les Iroquois, les Hurons ont remonté le Saint-Laurent pour s’installer dans la région de Québec peu de temps avant l’arrivée des Français.

 

 

Les amérindiens sont les inventeurs du canoé, fait initialement en écorces de bouleaux.

 


Ils ont toujours entretenu des rapports d’échanges avec les français, ceux-ci leurs apportant même leur protection quand les Iroquois se sont associés aux Anglais.

Néanmoins, la population fut décimée par les Iroquois et par les maladies importées par les colons. La population passa de 25 000 personnes à 300 au milieu du XVIIe. En raison de la faiblesse de la population, et pour apporter un sang nouveau, les Hurons, convertis au catholicisme par les Jésuites, se sont mariés avec des Français. Ceci explique pourquoi la population actuelle (environ  2000 personnes) n’a pas obligatoirement les traits des amérindiens.

 


 

la hutte de sudation, le sauna avant l'heure!!!

 

 

 

Des habits traditionnels.

 

Même si je ne peux vous en montrer puisque les amérindiens considèrent que l'image capte  les pouvoirs quand on en fait une photo, je vais juste vous parler des masques des chamans. Ceux-ci sont sculptés dans le tronc d'un arbre vivant. Si l'arbre reste vivant, on découpe le masque qui porte les pouvoirs. Si l'arbre meurt, on brûle l'arbre pour chasser les esprits.


La prochaine étape ne gardera que la consonance amérindienne : Chicoutimi


 


 



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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 18:16

Loin de moi l’idée de traiter de la question des peuples autochtones au Canada mais,  pour une présentation rapide, disons que les relations entre les différentes communautés autochtones et le reste des canadiens sont assez conflictuels. Avec des peuples souvent déculturés, des taux de chômage qui avoisinent les 70 à 90 %, un alcoolisme latent, tous les ingrédients sont réunis pour des trafics en tout genre.

Néanmoins, il existe quelques communautés relativement bien intégrées à la vie canadienne, et ici, québécoise.

 

Peu d’éléments différencient le village de Wendake des autres municipalités. Les mêmes maisons que les Québécois,  les même 4 x 4, et l’église catholique Notre-Dame-de-Lorette,  au cœur du village. Le village présente une densité du bâti peu commune au Québec. Cette densité, les traductions des noms de rues et quelques signes distinctifs donnent un léger sentiment de communauté.

Quelques boutiques d’artisanats, des restaurants de nourriture amérindienne, un grand hôtel, l’activité touristique reste mesurée tout en constituant une manne financière importante pour la communauté. Il n’y a que le village reconstitué, avec ces bus de touristes, qui laisse un sentiment mitigé mais la visite guidée est intéressante.

 

 

 

 


 

 

Les mosaïcultures : elles représentent les animaux des huits clan de la Nation, soit la tortue, le loup blanc, l'ours, le chevreuil, le castor, le faucon, le porc-épic et le serpent.

(voici la tortue, le porc-épic et le faucon)

 

 

 

 

la fresque murale des premières Nations

 

 

 

 

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 16:55
Un peu de nature, çà va changer.
Pour tout ceux qui souhaitent découvrir un peu mieux les quelques coins qui attirent votre attention, vous pouvez utiliser Google earth. Dans le cas de la rivière Saint Charles, on distingue très nettement tous les méandres de la rivière.

La rivière St Charles prend sa source dans le lac du même nom à une trentaine de kilomètres de Québec.
Sur sa partie amont, son lit prend place dans un canyon d'une quarantaine de mètres de profondeur, c'est assez sympa.

Je m'excuse pour la qualité des photos mais toutes les photos sont sur-exposées quand il fait beau.
Ici, ce n'est pas la lumière de la Bretagne !!!


La chute de Kabir Kouba. 28 mètres de haut, mais le débit de la rivière est faible en ce moment.





L'avantage de la rivière Saint Charles, c'est qu'il y a un sentier tout le long. L'inconvénient, c'est qu'il oscille entre le lit de la rivière et le haut de l'escarpement donc çà grimpe et çà descend en permanence, et ce pendant 25 km.







Pour ce qui est des rencontres, pas encore d'ours mais ...



une couleuvre rayée, (petite dédicace pour ma filleule)





L'herbe à puce, une plante particulièrement urticante qui provoque de vives réactions allergiques.



D'ici une dizaine de jours, les paysages vont virer de couleurs.






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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 16:18

Bah, il pleut ! A vrai dire, il n’y a rien à faire ici à part se mouiller. Allez, la météo va être clémente si ce n’est le vent. Le tour de l’île, c’est 67 km en suivant le parcours Félix Leclerc, le poète québécois originaire de l’île. Comme il y a deux-trois points de vue qui ne sont pas sur le parcours, je vous propose quelques 80 km de vélo (voilé) depuis votre fauteuil.

 



L’île d’Orléans, c’est un bout de terre de 31 km de long, à 5 km de Québec par la voie maritime. Son extrémité Est marque la limite entre le fleuve St Laurent et l’estuaire du St Laurent.

Il s’agit d’une île, mais c’est d’abord une terre d’agriculteurs plus que de pêcheurs ou de charpentiers de marine (excepté la commune de St Laurent). Considéré comme le jardin de Québec, elle offre une multitude de productions variées, plus ou moins intensive, qui vont de l’élevage aux productions de fruits rouge dont les fraises font sa réputation.

Découpé selon le régime seigneurial, les six communes sont accessibles via une route qui fait le tour de l’île. La plupart des villages offrent l’aspect de village-rue où prennent refuge les 7000 habitants de l’île.

 

Il y a quelques élevages bovins, un élevage de bisons d’Amérique (on peut le visiter avec son véhicule donc comme je suis à vélo, vous n’aurez pas de photos). Les fermes restent moins imposantes que dans le reste du Québec, excepté les élevages de volailles, de l’intensif, hors-sol… Il y a même une ferme qui fait du foie gras ! Mais l’essentiel de l’activité agricole tourne autour de la polyculture. De nombreux cabanons sont disséminés le long de la route pour la vente directe et de vastes surfaces sont couvertes par les framboisiers et les fraises. Les fruits rouges sont la spécialité des l’île. Ici, les framboises sont finies depuis peu et il y a encore des fraises. Les pommes de terre sont encore en terre et la vigne est toute verte.

Parce que oui, il y a aussi des vignobles au Québec, dans plusieurs régions mais ceux-ci doivent être les plus septentrionaux. Il y a quelques exploitations qui annoncent leur dimension en nombre de ceps, çà peu impressionné mais la plus grande doit avoir 12 000 ceps (Allez, 3 hectares maximum).

 

Je vous dévoilerai plus tard les détails de ces productions ainsi que celle du cidre de glace.

 

Je fais un aparté sur les exploitations arboricoles. Quand je suis arrivé, le chauffeur du camion m’a demandé si je venais faire la saison agricole. Pourquoi pas sauf que regardez l’allure de leurs pommiers, des échelles et autres sceaux pour ramasser les pommes. La main d’œuvre est essentiellement mexicaine. J’ai une assurance rapatriement et pas envie de la faire jouer (et puis, il n’y a pas de calva pour se réchauffer !)





 

Mon tour de l’île me montre deux facettes, un côté plus sauvage et plus rural vers la pointe de St François et une île plus touristique, assez smart vers Ste Pétronille. De nombreuses galeries d’art jalonnent le parcours et une discussion avec un québécois natif de l’île mais absent depuis longtemps me confirme dans cette idée. La vocation touristique, de villégiature est en train de prendre le pas sur l’activité agricole et sur la vie de l’île. Le coût du bâti flambe, sous la pression des américains et des français, obligeant les jeunes îliens à aller se loger en dehors de l’île. Il en résulte un territoire qui perd son âme, sa vie en hiver et une vente « excessive » du caractère authentique dont jouit l’île en période estivale.

 

En effet, l’autre aspect de l’île d’Orléans, c’est d’être l’un des premiers territoires occupés par les pionniers de la Nouvelle-France au début du XVIIe. Ce sont les familles qui se sont installées sur cette île qui sont considérées comme « les familles souche » et dont les descendants se sont disséminés sur tout le territoire nord-américain. Il y a donc un vrai culte pour les aïeux, en particulier à Ste Famille.

 

Le caractère rural, l’authenticité familiale constituent d’excellents ingrédients pour faire du business !

 


St Jean


 d'un côté et de l'autre de la route entre St Jean et St François

le vent en plus !


Il reste quelques anciennes fermes comme celle-ci. Si le premier cheval vous paraît bizarre, c'est normal c'est un lama !

une toiture en bardeaux neuve

Pas terrible cette grange. Et pourtant, il s'agit des Cassis Monna & filles. Parmi les plus réputés au monde.


le vignoble du Mitan

le vignoble de Bacchus

Paysage de maraîchage classique sur l'île

Des fraises, en plein-air, il n'y a pas que moi qui soit un adepte du paillage !!!

Les fameuses cabanes de vente directe. Remarquez les petits paniers déjà préparés, c'est quaisment toujours le cas, même sur les marchés et les légumes sont toujours propre, même chez le producteur sauf qu'il ne donne pas la même sensation de plastique qu'au supermarché.


le manoir le plus vieux du Québec

L'anse St Fort où des fouilles archéologiques ont montré la présence de tribus améridiennes il y a 3000 ans.


L'église de St Laurent, peu d'intérêts si ce n'est qu'il doit y faire froid en hiver puisqu'il y a une cheminée !!!


le coeur de l'île, un vaste plateau occupé par des parcelles agricoles et de la forêt.

Ce bras du Saint Laurent fait a peu près 5 km de large. Les marnages y sont déjà de 7 m.  C'est le passage obligé des cargos et autres bateaux de croisière. L'activité maritime fait qu'il ne gèle plus entièrement mais  avant la création du pont, en 1935, les îliens pouvaient accéder, à pied, à l'autre rive, en hiver.

On retrouve assez souvent ces panneaux à l'entrée des fermes, et à Sainte Famille, il y a un espace  spécial dédié aux aïeux.


Bon, comme il n’y a que moi qui ai fait des efforts physiques sur cet article, je mange la danoise aux bleuets tout seul et je vous assure, c’est bon !!! (J’interdis de m’envoyer des photos de pains, de charcuterie et autres fromages)

la blague du jour : hiver sera rude, homme blanc cassé beaucoup de bois. Il annonce 4° demain matin, çà me fait pas vraiment rire !!!

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 21:54

C’est bien beau de partir avec la devise d’Antoine de Maximy : « Quand rien n’est prévu, tout est possible » ; mais il y a des matins où la première préoccupation quand on quitte son lit, c’est d’en trouver un autre !

(en fait, il y a 8 lits)

En effet, à Québec, l’été, il y a quatre auberges de jeunesse mais deux sont réservées aux étudiants à la reprise des cours. Comme il y a un écart de prix conséquent entre les auberges et les premiers B & B, celles-ci affichent complet tous les week-ends.

Première option, je loue une voiture, je me ballade et je dors dans la voiture mais à 146 $ la location pour le week-end, on abandonne vite l’idée de la virée en solo.

Deuxième solution, le guide du routard. Voyons voir ce qu’il y a de pas trop loin.

Un coup de fil, complet.

Deuxième chance. Oui, il y a de la place, un dépanneur (une épicerie) à proximité, location de vélo, kayak… pour 23 $ la nuit et 5 $ de p’ti dèj. Ok, je réserve.

Çà s’appelle, le p’tit coin de bonheur, c’est à Saint Jean sur l’île d’Orléans. A vue de carte, 35 km. Bien mais j’y vais comment ? Pas de bus, pas de covoiturage, rien du tout ! Je crois qu’il va encore falloir s’armer de courage mais je commence à avoir des mollets d’acier.

Mon sac sur le dos, direction le terminus de la place d’Youville. Je prends le bus pour Beauport. Il va mettre une heure pour faire 14 km. Sans circulation particulière, çà me confirme dans l’idée qu’il ne faut pas habiter dans les banlieues nord-américaines sans voiture.

Me voilà en terrain connu, les chutes de Montmorency, c’est le terminus du bus.

Mais moi, je veux aller de l’autre côté du pont !


Je suis un peu perché à 90 mètres d’altitude. Il faut déjà que je trouve un moyen de retrouver le niveau du Saint Laurent. Mauvaise pioche, je n’ai pas voulu prendre les marches (trop de touristes), j’en suis quitte pour 2 bon kilomètres à pied.

Maintenant, il me faut trouver un point stratégique pour faire du pouce (c’est comme çà qu’on dit en québécois) et la sortie d’autoroute m’apparaît plutôt un endroit inopportun.


Je me lance donc dans la traversée du pont à pied. Franchement, je ne le recommande pas pour la ballade dominicale. Et en plus, c’est long, très long, surtout que je pense pouvoir faire du pouce de l’autre côté du pont.


C’est loupé, pas le moindre espace où une voiture peut s’arrêter. Il faut que je remonte cette longue côte, au dénivelé non négligeable, au doux son du flot incessant des voitures.


Arrivée en haut, après une p’tite pause, eh oui, çà fait presque 2 heures que je marche avec mon sac, je tente ma chance car je suis bien à 15 km de ma destination.

(les zones humides d'un bras du Saint Laurent. Ce bras est entièrement pris par la glace en hiver)

Des gens de l’île, qui savent qu’il n’y a pas de bus, me prennent rapidement mais ils ne vont qu’à Saint Laurent. Bon, j’ai toujours fait 5 km mais je ne suis plus du tout dans un endroit stratégique. J’en suis quitte pour 50 minutes de marche.


Un coin sympa, un panneau qui indique où je veux aller. (Faut pas se fier au distance indiquée ici, il y a au moins 4 panneaux « Québec  15 km » sur 5 km). Pause. Une demi-heure après, je commence à trouver le temps long car les voitures n’arrêtent pas de passer. Les gens de Québec se promènent, c’est le défilé des dodges et autres bikers en Harley.

Tiens, un bon gros vieux Mack, c’est pour moi. Le chauffeur, Christian, est de l’île. Sympa, on parle boulot. Il me dépose au pied d’un chemin en terre qui mène à l’auberge.


Un dernier effort car il y a un dénivelé qui approche les 15 % sur 300 mètres. Un 4 x 4 vient de passer. Merci pour la poussière !

(là, j'en étais quasiment quitte de la côte et il n'y avait plus trop de poussière)

Une vielle maison en partie couverte par de la vigne vierge, un jardin, un tipi, le tout planté dans un décor de far-west, avec vue sur le Saint-Laurent.


Çà y est, enfin, je suis loin du macadam !!!

L’accueil est sympa (des français, original). On m’annonce qu’on est  que deux dans le dortoir, je sens la nuit paisible à la campagne.

J’ai trouvé un lit, c’est cool mais maintenant je mange quoi ?

Histoire de ne pas me surcharger, je n’ai pas fait de courses à Québec. Le dépanneur n’est pas loin, oui, mais en voiture !!!

Me voilà reparti, direction le village, je n’aime pas cette route car il n’y a pas d’accotements. Et on n’a pas accès aux rives du St Laurent car ici les maisons ont privatisées l’accès (pas de sentier côtier).


Ouf, une plage, c’est sympa de marcher sur l’estran, çà change


et puis, cerise sur le gâteau, des oies du Canada.


Oui, mais comme j’étais en train de les approcher, je suis allé trop loin et maintenant je ne peux plus remonter, je suis quitte pour faire demi-tour comme si je ne marchais pas assez.

J’ai trouvé mon dépanneur, il est à peu près à 4 km de l’auberge !!!

Un plat de pâtes, çà se mérite !!!

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 05:02
Alors que la ville de Montréal offre à l'oeil de nombreux graffitis,
la peinture prend diverses formes à Québec.
Les graffs sont bien évidemment présents mais relativement peu nombreux pour une ville portuaire.
Concentrés autour de l'ancien arsenal, ils prennent souvent la forme de tags exceptés celui qui est perché sur le toit.



mais heureusement qu'il n'y en a pas trop, ils ne sont pas toujours de bon goût.



Non, Québec, ce n'est pas la capitale de l'esbrouffe mais celle du trompe-l'oeil







où la culture urbaine prend la place sur la promotion touristique,





même si celle-ci n'est jamais bien loin.





la rue des artistes se vend, alors que la rue tente de s'exprimée,
parfois de façon artistique, parfois de façon revendicative
(sur des portes de garage)









Et certains tableaux se perdent dans ces choix cornéliens



Et quand les peintres n'ont plus de pinceaux, on grave leurs mots



et on illumine les silos





(un aperçu du Québec by night qui suivra prochainement mais il y a du montage vidéo à faire, alors patience)

a+









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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 17:21
Parmi les idées lumineuses qu'il m'arrive d'avoir, j'ai eu celle d'aller aux chutes de Montmorency à pied depuis le vieux-Québec. J'en ai été quitte pour une ballade de 25-30 km.
Avec 83.5 m, les chutes de Montmorency sont les plus hautes du Québec et si on ne veut pas payer le funiculaire, on en est quitte pour 487 marches mais le coup d'oeil est sympa sur le Saint-laurent. (la première photo de Québec est prise depuis les chutes).



Un chemin pour piéton au Québec. Dans mon vocabulaire, j'appelle çà un chemin de chèvres.







les fameuses marches !!!



Signe du passage des premiers pionners français. Il reste dans le vieux-Québec ou comme ici, à côté des chutes, des maisons avec des toits en bardeaux de bois, sur la tradition normande. Y'a pas dire, j'aime bien ces toits.



Voilà, on est au Québec, c'est-à-dire en Amérique du Nord. Business is business. No comment.

En hiver, la chute sert pour faire de l'escalade et un énorme pain de sucre, en neige, se forme devant. Alors peut-être une autre série de photos cet hiver.
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 05:31

Québec, la destination touristique par excellence. Ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco, j’y vais avec un apriori plutôt positif. Le vieux Québec a la réputation de ressembler plus à Saint-Malo qu’à Chicago. Et il est vrai que le contraste avec Montréal est réel.

Le vieux Québec, c’est un cœur historique situé  à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint Charles. La ville a suivi un développement classique. Des voies navigables qui servent de voies de communication. Une ville haute, protégé par des fortifications, qui regroupent les principaux édifices et une ville basse, au pied de l’escarpement ou se développait la vie économique et portuaire.

Et même si les boutiques de souvenirs, les restos et les galeries d’art ont remplacés les tanneries et autres échoppes,  avec ses ruelles pentues et sinueuses, c’est le dépaysement assuré pour un nord-américain. Pour un européen, cet espace est plus vécu comme un refuge car l’agglomération de Québec et ses 600 000 habitants reprend vite des accents classiques de grandes artères, de buildings …

Mais ce qui m’a charmé dans cette ville, plus que le côté bon-enfant, rythmé par les nombreux musiciens de  rues, c’est son environnement urbano-portuaire. Québec, c’est plus Cork que Saint Malo. Même influence britannique mais avec des sonorités francophones.

Voilà, ici, je suis en terrain connu. Celui des paysages urbano-portuaires qui peuvent désarçonnés mais qui sont un concentré de vie. Des voies de communications multiples, des espaces touristiques qui surplombent de vastes complexes industriels ou qui laissent entrevoir une nature fragile.

A Québec, on passe aisément des leçons d’histoire – les plaines d’Abraham – aux rêves des amoureux – la promenade des gouverneurs – à la réalité brute d’une vaste zone industrialo-portuaire – les silos Bunge … - où s’expriment une vie culturelle novatrice – le moulin à image, le cirque du soleil – loin des stéréotypes classiques touristiques des ruelles du vieux Québec.

Voilà mes premiers sentiments sur cette ville, il y en aura d’autres puisque je vais y tenter ma chance pendant quelques temps.

 

 

Québec en arrière-plan

 

 

La porte Saint-jean

 

 

 

Allez savoir pourquoi, je regarde beaucoup les toits quand je me ballade. Et à Québec, ils sont plus originaux qu'ailleurs. Les couleurs sont sur les toits. Souvent en couverture métallique, ils sont peints et quand ils sont plats, j'avoue que j'irai facilement prendre une bière sur la terrasse. Il y en a de nombreuses, avec vue sur le Saint-Laurent.

 

 

 

C'est une spécialité de la ville de Québec, le trompe-oeil. A vous de faire la différence.

 

 

 

la promenade des gouverneurs au pied des remparts

 

 

le château Frontenac, fierté des Québecois mais transformé en hôtel !!!

 

 

 

 

Petit aperçu de Québec mais je n'ai pas encore cassé ma tirelire pour changer d'appareil photo.

 

 

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 23:27
Premier contact avec Montréal et premières difficultés avec les distances dans ce pays.
Tout est une question d'échelle et ici, il faut faire très attention à celle marquée sur le plan sinon vous êtes bon pour faire des kilomètres à pied car il s'agit du ville américaine classique avec son plan en damier et conçu pour l'automobiliste plus que pour le piéton. Il est donc conseillé de prendre le métro (si célèbre en hiver) mais en tant que taupe qui aime bien marcher à contre-courant, je prefère flâner sous le soleil ou le crachin québecois.

Le stade olympique des JO de 1976







Montréal, ces gratte-ciels, ces graff



le yacht-club, le pont Jacques Cartier



Le Saint-Laurent (difficile de montrer sur une photo la puissance que dégage ce fleuve)



Les fameux escaliers extérieurs



Montréal, c'est aussi la verdure en pleine ville ( 400 m séparent les rues de séries B américaines où j'ai pris les graffs et ce petit coin de verdure)



Pourquoi ces murs jaune-orangé un peu partout dans la ville ?



Tous les bâtiments en réfection arborent ces couleurs dans la ville. Après un rapide coup d'oeil, il s'agit de mousse silicone ou équivalente pour assurer une isolation au bâtiment en attendant la suite des travaux. Si je ne doute pas des qualités isolantes de ces produits, je suis curieux de savoir comment sont traités ces déblais après utilsation ?
Affaire à suivre, plusieurs articles vont sûrement traiter des questions écolo dans ce blog pour voir si ce grand pays réputé pour sa nature est si vert que çà.



Après quelques jours à Montréal, il est temps de reprendre la route



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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 22:44
Hello, voyageur du web,

Un billet d'avion aller simple - cocasse pour un animal terre à terre comme moi - ; un visa de travail et me v'là au Canada.
Pour combien de temps, pour aller où ?
Vous le saurez au fur et à mesure des pages de ce blog.
L'envie initiale consiste à débarquer à Montréal et puis, à tenter ma chance vers Vancouver, côté Pacifique mais rien n'est fait.

Le premier coup d'oeil sur ce pays m'a rappelé que sous une taupe backpackers sommeille un géographe. Par le hublot de l'avion, une superbe démonstration du rang canadien (structure agraire comme le bocage en Normandie ou l'openfield en Beauce).
Loin de moi l'envie de faire des leçons de géographie dans ce blog mais l'idée est là.
Vous faire partager mes impressions sur le deuxième plus grand pays au monde et ses habitants.

Ce blog est destiné à montrer qu'une face de ce périple, le côté découverte. Et la découverte sera fonction des possibilités professionnelles. Enfin, ne vous attendez pas à voir ma vraie bouille sur les photos du blog, pour les news et les photos personnels, vous connaissez le courrier électronique et moi aussi, alors ....


Bonne découverte
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